Références et autre joyeusetés: Episode II (la revanche)
Manquant de temps (et je le confesse aussi d'inspiration), j'ai décidé d'illustrer mon néant créatif par une toile de Malevitch intitulée non pas "Sans Titre", comme cela eut été largement envisageable, mais Carré blanc sur fond blanc. Je sais, c'est mesquin, ça fait style: l'auteur poste un nouveau sujet juste pour poster (et améliorer son Blog Rank ou BR pour les intimes).
En plus, cette toile n'a AUCUN rapport avec le XVIe siècle, qui est le thème dominant de ce blog. Mais après tout, je fais ce que je veux (avec mes cheveux). Elle date de 1918 et est le premier monochrome de l'histoire de la peinture. Malevitch a utilisé 2 blancs différents pour cette toile (dans ce cas, doit-on parler encore de monochrome ou de bichrome???? aï aïe aïe! voilà ce que ça donne quand un gars qui n'y comprend rien parle d'art contemporain!!!). Certains y voient le degré zéro de la peinture, d'autres, le stade ultime de l'épuration.
Vous trouverez un peu plus de détails ICI.
Cette toile est exposée au Museum of Modern Art de New York.
Note générale concernant le récit des aventures d'Antonio:
J'ai mis en gras les faits historiques réels dans les divers chapitres du récit... car il n'y a pas dans ces lignes que des situations ubuesques. J'essaie de coller le plus possible avec le contexte des lieux visités vers 1572 quand je présente ces derniers (par exemple, les plans de villes sont tous d'époque). Ensuite, je développe une situation en fonction d'une idée précise.
Où on emmène Oncle Jorge prendre sa retraite dans un collège fou fou fou dont on décrit les professeurs
Pour ce chapitre, j'ai utilisé deux sources d'inspiration:
- le Collège Fou Fou Fou que la génération club Dorothée connaît sans doute
- le Collège de la Trinité de Lyon.
Au départ, je comptais placer le Collège Fou Fou Fou à la Sorbonne mais à Lyon, ce n'était pas si mal, étant donné qu'il y avait ce collège de Jésuites. Le Collège de la Trinité existe toujours. Il se nomme désormais Lycée Ampère et est le lycée le plus prestigieux de Lyon. Il a compté parmi ses élèves entre autre:
- Louise Labbé
- Ampère
- Baudelaire
- Edouard Herriot (ancien maire de Lyon, ministre de l'éducation et Président du Conseil sous la IIIe République)
- Edouard Daladier
- Michel Noir (ancien maire de Lyon)
- Bernard Pivot
- Robert Badinter
- Jacques Martin...
Et...
Raymond Domenech, d'où ce petit clin d'oeil aux sourcils du sélectionneur de l'équipe de France de foot. Et comme Ray est le héros du Collège Fou Fou Fou, c'était ce qu'on nomme vulgairement: un double effet kiss cool.
Autre chose: parmi les moines décrits, aucun n'est réél. Cependant, Jean Porthais a vraiment existé.
Où dans la Dombes on (essaie de) brûle(r) une VRAIE sorcière... et que dans sa grande clémence, son insondable mansuétude, elle nous laisse la vie sauve...
Pour ce chapitre, j'ai fait un petit clin d'oeil à un personnage que j'ai créé il y a de cela un long moment et qui m'a inspiré pas mal de petits récits: Vinlaarie Mortséide. A l'origine, il s'agit du personnage que je jouais à EverQuest et dont j'ai repris le nom dans GuildWars. Pour résumer, elle serait une princesse immortelle d'une race maléfique qui maîtrise diverses formes de magie ignobles et experte dans le maniement de l'épée... Le récit de ses aventures dort dans mes tiroirs... peut être qu'un jour... Bien sûr, elle n'a pas de raison de réapparaître dans l'histoire d'Antonio.
Où à Lyon, on participe à un improbable repas de famille et qu'on parle de foi avec mauvaise foi...
L'oncle Jorge de Burgos est inspiré du bibliothécaire aveugle éponyme du roman Le Nom de la Rose d'Umberto Eco (adapté au cinéma par JJ Annaud)... en plus drôle! D'ailleurs, ceux qui ont vu le film, l'auront reconnu en médaillon.